L’instant présent est le socle sans lequel aucune quête spirituelle ne saurait être menée. Pourtant nous sommes la plupart du temps happés soit par nos souvenirs soit par nos attentes et appréhensions du futur. Et c’est le passé qui est toujours à l'origine de tous ces traquenards qui naissent dans le mental, car mêmes nos projets dans le futur reposent sur la mémoire du passé qui a formaté nos attentes. Le passé se pare d'un vernis de nostalgie agréable pourtant il est la source d'une grande partie de nos souffrances actuelles. Se libérer du passé devrait donc être un objectif majeur dans la vie du chercheur spirituel. Comment aborder cette libération ? Je vous explique.
Le terme « présence » est souvent relié par les enseignants actuels à la notion de Divin, d’Absolu, de Conscience infinie. Pourtant, en pratique, ce n’est pas toujours le cas. Sans nul doute, la présence qualifie un état intérieur spécial que l’on peut remarquer chez l’enseignant. Mais la reconnaissance de cet état est trop souvent confuse dans l’esprit des chercheurs spirituels. Ce qui est en cause c’est la pluralité de ces formes de présence car en vérité le terme « présence » qualifie simplement une forme de conscience particulière. Ors nous pouvons être conscient de différents plans en nous-même (le physique, l’énergétique, l’astral et l’Absolu). Et c’est justement ces plans qui vont déterminer la nature de cette conscience, son potentiel et ses limites sur le plan de la réalisation spirituelle. Je vous explique.