Ce qui va être exposé peut sembler étrange voir dérangeant car rarement proposé en ces termes. Je vous propose un chemin pour comprendre pourquoi la façon habituelle de se concevoir comme un individu réel, c’est à dire une entité avec des caractéristiques définies et stables vous définissant, est illusoire. Il y a deux points importants à intégrer pour qu’une compréhension juste émerge : cela concerne les mondes et les consciences.
Le terme « présence » est souvent relié par les enseignants actuels à la notion de Divin, d’Absolu, de Conscience infinie. Pourtant, en pratique, ce n’est pas toujours le cas. Sans nul doute, la présence qualifie un état intérieur spécial que l’on peut remarquer chez l’enseignant. Mais la reconnaissance de cet état est trop souvent confuse dans l’esprit des chercheurs spirituels. Ce qui est en cause c’est la pluralité de ces formes de présence car en vérité le terme « présence » qualifie simplement une forme de conscience particulière. Ors nous pouvons être conscient de différents plans en nous-même (le physique, l’énergétique, l’astral et l’Absolu). Et c’est justement ces plans qui vont déterminer la nature de cette conscience, son potentiel et ses limites sur le plan de la réalisation spirituelle. Je vous explique.
Le questionnement du « qui suis-je ? » est une étape fondamentale du processus humain. Car notre identité est, sans que nous puissions en avoir pleinement conscience, au cœur même de chacune de nos actions et paroles. Ici nous abordons la question d’un point de vue spirituel. Savoir, in fine, ce qu’il y a derrière ce « moi » que nous agitons comme un étendard à chaque instant. S’agit-il d’une âme, d’un esprit, d’un cerveau ? En abordant la question sur un plan spirituel et expérimental, peut alors se dévoiler cette révélation qu’il s’agit de conscience. Je vous explique tout ça.